Peintre, créatrice graphique
Autodidacte par choix, nourrie de son passé de professeure de lettres et de sculpteur, Sandrine Guillamet peint, dessine, écrit comme elle respire. Un fil, une vocation depuis l’enfance partagée entre la ville et la campagne, où les longues plages de vide, d’oisiveté laissent le temps à la contemplation de la nature, à l’imaginaire, à la créativité.
Un départ dans le Sud de la France, une formation en art-thérapie, des expositions, des marchés de créateurs, puis la naissance de sa fille l’amènent à la création en 2013 des Trombines de Didine.
Les Trombines de Didine sont des portraits « croqués » à l‘encre de Chine sur papier, tissu ou faïence, enlevés, spontanés, expressifs, issus de l‘imagination de l‘artiste ou personnalisés. Une galerie de personnages charmants, rieurs, espiègles qui évoquent avec finesse à la fois innocence, spontanéité et joie de vivre. Sandrine développe ces dessins en noir et blanc à la ligne épurée pour ses propres créations ou à la demande dans l’univers de la décoration, du textile, de l’édition.
tromibines ATELIER 1Ces trombines deviennent plus subtiles, plus sauvages dans son travail de peintre. Mais la démarche reste sensiblement la même. En quelques traits de pinceau spontanés, telle une écriture en herbe folle, l’artiste cherche à transcrire une expression, partager une émotion, une énergie de vie dans le tracé. La peinture est une écriture calligraphique. Ses sources d’inspiration sont la bande dessinée, l’expressionnisme, les estampes japonaises, la calligraphie, la poésie, la nature, les émotions. Sandrine travaille à partir de ses ressentis, de son imagination, des strates de choses perçues, contemplées, éprouvées. Revivre une émotion, puis laisser le trait jaillir naturellement en un souffle, entre lâcher-prise et contrôle, où le geste clair, précis, vivant à ce moment donné, prend la parole. Un univers épuré, vivant, tout en finesse et émotion, plein d’humour et de poésie.
L’atelier
L’atelier est mobile.
Parfois dans la nature, sur les terres de son enfance, à même la terre, l’herbe.
Parfois en ville, lorsque Sandrine, assise en tailleur dans un parc, observe les passants, griffonnant au feutre un petit carnet qui ne la quitte pas.
Mais aussi en ville, à Marseille, dans son antre de livres, de feuilles, de crayons, peintures, encres, pastels, gouaches, toiles peintes, châssis blancs en attente, pinceaux, tissus… Un grand établi face à la nature, aux arbres toujours verts, de grands pins vigoureux.
Les matières
Après un long cheminement, de nombreuses expériences de matières et supports, le plus simple, le plus épuré, s’est imposé à elle : l’encre de Chine.
Encre de Chine aux doux reflets terre, flacon rond, flacon haut, bâtonnet d’encre, pierre, pinceaux chinois et japonais, feutre noir fin.
Papier blanc lisse au grain fin, coton et faïence blanche non chamottée.
Le noir et le blanc. Simplicité, équilibre, nature.
tromibines OUTILS tromibines GESTE
Les créations des trombines de Didine